MAL AU MONDE

Mal au monde fait partie de la série d’affiches « En continu » réalisée en autoproduction.

Mal au monde s’inscrit dans la démarche de l’horloge de l’apocalypse créée en 1947, dénonçant les risques pesant sur l’humanité.

La folie humaine de ces dernières années re-questionne la notion de croyance,

de foi en l’humanité et au divin (Guerres en Ukraine, en Palestine etc….Covid 19, enjeux climatiques, destruction de la planète, risques nucléaires, autres conflits, montée des eaux).  Je me suis appuyé sur ma découverte de la sculpture hyperréaliste de la vierge de Pedro de Mena (vers 1680) actuellement au musée Royal des Beaux Arts d’Anvers, qui m’a profondément touché de par sa posture et ses larmes. Ma capture photographique se devait être mise en scène et en relation avec mes doutes et mon état psychologique.

Athée, mais baptisé par « coutume familiale », ma production démontre mes questionnements sur mon positionnement au sein de ce drôle de monde, de ces maux de ventre ( Mal au monde) que j’éprouve régulièrement ; liés à mes angoisses psychiques cultivées par la surinformation journalière.

 

L’association des différentes images iconiques que je réalise au sein d’une production guide le spectateur sur des notions clés universelles, qu’il pourra ensuite mettre en tension pour une interprétation plus personnelle. Mon image polysémique traite de la montée des eaux (bouée de sauvetage à la place de l’auréole de Marie), des conflits en cours, des faits divers dramatiques journaliers, de notre avenir et celui de nos enfants régulièrement questionné.

La figure centrale féminine de Marie, une Marie humaine de par son hyperréalisme, la montre désemparée, face à cette société d’hommes, masculine, virile par l’arme à feu. 

Les couleurs vives, acidulées, les soldats en plastiques ou encore les sculptures font la démonstration de la distanciation que provoque les images dans nos sociétés à distance des conflits.

Ces questions selon moi, se pausent à tout un chacun.

 

Cette série d’affiches, d’images d’utilité publique, suit la même logique que ma série Piti Péyi.

De retour en métropole suite à mon séjour en Guadeloupe j’ai décidé de reprendre cette pratique de l’image satirique, de l’image constat. Véritable moyen cathartique, d’extériorisation personnelle ces images ont pour but de questionner et requestionner la posture que l’Homme adopte dans les sociétés hyperdéveloppées.

Basées sur les flux informatifs (réseaux sociaux, journaux télévisées, presse etc…) mes images composites mettent en avant et confrontent : la folie humaine, la réalité, la surconsommation de notre environnement au sens large du terme (images, objets, nature etc…), notre instinct primaire; nous invitant à nous questionner sur notre statut, notre morale, notre emprise au sein d’une société de plus en plus artificielle.

  • Impression numérique
  • Papier photo brillant
  • #êtreounepasêtre #croire #oupas #worldwar3 #23h58m30s #humanity #final #help